
Revolistic Cosmetics, les pierres précieuses au coeur de la cosmétique
La gamme de produits Revolistic Cosmetics associe la cosmétique à la lithothérapie. Qu'est-ce qui vous a inspirée à combiner ces deux concepts, et comment vous assurez-vous de l'efficacité de cette synergie pour le bien-être de la peau ?
Depuis toute petite, j’ai toujours eu une attirance pour le monde de la beauté et de la cosmétique. Je « piquais » les produits de ma mère et de ma grande sœur, et en grandissant, j’achetais moi-même toutes sortes de nouveautés à tester. Ma salle de bain débordait tellement qu’on me disait souvent que j’avais plus de produits de beauté que de vêtements ! Pendant mes études d’économiste d’entreprise, j’ai ressenti une envie inexplicable d’indépendance et l’idée de créer quelque chose en lien avec la beauté s’est imposée naturellement. Pour mon travail de diplôme, j’ai choisi comme thématique : Etude de faisabilité en vue de la création d’une marque de produits cosmétiques en Suisse. Pour être la plus réaliste possible, j’ai mené des recherches approfondies pendant un an : visites de laboratoires, interviews avec des experts, étude de marché… Et j’ai découvert que l’univers de la cosmétique n’était pas toujours aussi glamour qu’il en avait l’air. Beaucoup de produits, même de grandes marques, contiennent des ingrédients inutiles, voire nocifs pour la peau. Par exemple, certains soins sont composés à 90 % d’eau et seulement à 10 % d’ingrédients réellement actifs. J’ai donc décidé que, si je créais ma propre marque, ce serait uniquement avec des huiles naturelles et bio, sans composants superficiels. Mais je savais que d’autres marques proposaient déjà des produits naturels. Il fallait donc trouver l’élément différenciateur, donc j’ai laissé cette idée dans un coin de ma tête en attendant l’idée qui différencierait des autres. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’intéresser à la lithothérapie. J’ai commencé à collectionner des pierres, à les porter en bijoux, à les utiliser en décoration… Et j’ai constaté que notre société évoluait : on ne recherche plus seulement la beauté extérieure, mais un bien-être global. On mange plus sain, on pratique le yoga ou le pilates, on s’offre des moments pour respirer et ralentir. C’est ainsi qu’est née l’idée de combiner cosmétique et lithothérapie : créer un concept holistique qui ne s’adresse pas uniquement à l’apparence, mais aussi à l’esprit. Pour moi, la peau reflète notre état intérieur : nos émotions influencent notre santé globale, y compris celle de notre plus grand organe : la peau. Pour moi, les pierres dans mes produits sont là pour nous le rappeler, et je crois sincèrement en leur pouvoir, ne serait-ce que celui de nous procurer un moment de bonheur lorsque l’on contemple leur beauté. Au-delà de l’aspect émotionnel, certaines pierres possèdent aussi des propriétés bénéfiques prouvées. Par exemple, l’améthyste, que j’infuse dans mon sérum Rêve de Sérénité, contient du silicium, un oligo-élément naturel reconnu pour raffermir la peau. On retrouve d’ailleurs de plus en plus d’outils en pierre naturelle, comme les gua-sha, utilisés en massage du visage pour stimuler et régénérer la peau. Avec Rêvolistic, mon but n’est pas seulement de proposer des soins efficaces, mais aussi d’encourager une routine globale et consciente : prendre soin de soi à la fois de l’extérieur et de l’intérieur.
Le nom "Rêvolistic" est une combinaison de "Rêve" et "Holistique". Pouvez-vous nous en dire plus sur la vision holistique de la beauté que vous défendez et comment elle se reflète dans vos sérums ?
Oui exactement, le nom Rêvolistic vient de la fusion entre « rêve » et « holistique ». Avec ce que j’ai appris et pu expérimenter, je suis convaincue que la beauté est un tout: elle ne se limite pas à ce que l’on voit dans le miroir, mais englobe aussi notre bien-être émotionnel, notre équilibre intérieur et nos habitudes quotidiennes. La peau est le reflet de ce que nous vivons à l’intérieur. Si notre esprit est apaisé, si nous prenons le temps de respirer et de nous recentrer, cela se ressentira sur notre apparence. Ma vision, c’est aussi de déconstruire une idée très répandue : croire que plus on utilise de produits, plus la peau sera belle. J’ai moi-même fait cette erreur plus jeune, en accumulant et en testant sans cesse de nouvelles crèmes. Mais la réalité, c’est que l’expression « moins, c’est plus » s’applique parfaitement à la cosmétique. La peau n’a pas besoin d’une multitude de produits, mais d’une routine simple, cohérente et régulière. C’est pourquoi j’ai créé une gamme minimaliste. Un seul sérum suffit si on l’utilise correctement. Trois gouttes matin et soir, deux minutes pour masser le visage, respirer profondément, observer sa peau et se reconnecter à soi… Ce rituel, à la fois simple et conscient, est bien plus efficace que des dizaines de produits appliqués sans intention. Dans mes sérums, chaque ingrédient est choisi pour agir en synergie, non seulement pour nourrir et régénérer la peau, mais aussi pour rappeler que prendre soin de soi est un moment de plaisir et de reconnexion. Les pierres présentes dans mes formules apportent une dimension supplémentaire : elles sont là pour inspirer le calme, la confiance et l’harmonie, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Vous avez fondé l'entreprise à 25 ans. Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés en lançant une marque de cosmétiques 100 % naturelle en Suisse, et quels conseils donneriez-vous à de jeunes entrepreneurs ?
Oui, j’ai pris la décision de me lancer dans cette grande aventure entrepreneuriale à 25 ans, juste après la fin de mes études. Il m’a ensuite fallu un an et demi pour pouvoir commercialiser mes trois premiers sérums. Et je peux le dire : ce n’était pas tout rose ! En Suisse, la création d’une marque de cosmétiques est un processus très rigoureux et réglementé, surtout si l’on souhaite vendre légalement à grande échelle, au-delà des marchés artisanaux. Derrière un petit flacon de 30 ml, il y a des mois de développement, de recherche et de tests pour trouver la bonne formule. Une fois celle-ci définie, les produits doivent encore passer entre trois et six mois d’analyses dans un laboratoire agréé, afin de garantir leur conformité et leur sécurité pour le consommateur. Même les packagings et étiquettes sont vérifiés dans les moindres détails, pour s’assurer que toutes les mentions et allégations correspondent exactement au produit. Mais le plus grand défi pour moi a été… les pierres à l’intérieur de mes sérums. Les toxicologues étaient sceptiques sur leur utilité dans la cosmétique et, surtout, très exigeants sur les normes d’hygiène et de sécurité : chaque pierre devait être parfaitement nettoyée, stérile, sans aucun germe, et ne pas présenter d’aspérités coupantes. Ce contrôle minutieux a demandé énormément de temps et de ressources financières. Curieusement, la partie ingrédients naturels a été plus simple. Comme mes formules sont composées uniquement d’huiles et d’actifs naturels, elles présentent moins de risques de développement de bactéries que les produits contenant de l’eau, qui nécessitent toujours des conservateurs. C’est d’ailleurs pour cela que mes sérums ont pu obtenir une durée de conservation de 3 ans (fermés) et 12 mois (ouverts), ce qui est long par rapport à certains produits plutôt chimiques, qui se conservent souvent seulement 3 à 6 mois après ouverture. Je suis encore au tout début de cette grande aventure, et aujourd’hui, mes défis sont différents : ils concernent surtout le fait de me faire connaître et de développer ma visibilité sur un marché de niche, où il faut redoubler de créativité pour trouver sa place. Mais si je devais donner un premier conseil, ce serait celui-ci : ne lâchez rien si vous croyez en votre projet. Si vos produits ou services sont de qualité et que vous êtes convaincu de leur valeur, vos efforts finiront par payer un jour ou l’autre. Pour moi, c’est cette conviction qui me motive chaque jour. Plus concrètement, je recommande aussi de bien se renseigner en amont et de réaliser un business plan détaillé et réaliste. Même si j’en avais fait un, je me rends compte aujourd’hui qu’il y a certains points sur lesquels j’aurais aimé creuser davantage pour anticiper des problèmes qui ne se révèlent qu’en cours de route. Une bonne planification, qu’elle soit financière, marketing, logistique ou stratégique, est essentielle pour limiter les surprises.
Les pierres semi-précieuses utilisées dans vos sérums sont censées avoir des effets spécifiques (calme, audace, joie). Comment sélectionnez-vous ces pierres et vous assurez-vous de leur qualité et de leur origine éthique ?
Il existe des centaines, voire des milliers de variétés de pierres semi-précieuses, et je suis loin de toutes les connaître. Pour Rêvolistic, j’ai choisi celles qui me parlaient le plus, que j’utilisais déjà dans ma vie personnelle et dont j’avais pu ressentir les bienfaits. Mon choix s’est également fait en fonction de la cohérence entre chaque pierre et les formules de mes trois sérums. En créant mes produits, j’ai toujours pensé chaque sérum comme un tout : les huiles, la pierre et leurs propriétés devaient se compléter pour créer une véritable synergie. Par exemple, pour le sérum Rêve de Sérénité, je voulais avant tout un soin apaisant pour les peaux sensibles, sujettes aux rougeurs et ayant besoin de douceur et de réconfort. J’ai donc sélectionné des huiles d’amande douce et calendula aux vertus calmantes et régénérantes, puis j’ai choisi l’améthyste comme évidence. Cette pierre est connue pour ses propriétés anti-stress, apaisantes, purifiantes et même cicatrisantes, ce qui en fait un allié parfait pour ce type de peau. Pour la provenance, je tenais à être irréprochable. Les pierres utilisées dans mes produits proviennent de ressources naturelles et sont extraites dans le respect de l’éthique et des conditions de travail. N’ayant pas encore des années d’expérience dans ce domaine spécifique, j’ai choisi de travailler avec une intermédiaire spécialisée, qui m’aide à sélectionner et vérifier mes fournisseurs. Elle s’assure de leur authenticité et du respect des normes éthiques, depuis l’extraction jusqu’à la livraison. Les pierres sont ensuite soigneusement nettoyées, stérilisées et contrôlées en laboratoire avant d’être intégrées dans mes formules, afin de garantir leur sécurité et leur pureté.
Le site web mentionne que les clients peuvent réutiliser les pierres une fois le flacon vide. Avez-vous prévu de proposer d'autres produits ou initiatives pour encourager la réutilisation des pierres et prolonger l'expérience Revolistic ?
Oui, mon objectif à long terme est d’offrir une expérience complète, qui commence avec l’utilisation des sérums et se poursuit avec la réutilisation des pierres contenues à l’intérieur, sous différentes formes. Actuellement, je travaille sur le développement d’autres produits pour enrichir les trois gammes existantes (Rêve d’audace, Rêve d’or et Rêve de sérénité). Une fois cette étape franchie, je souhaite mettre en place des packagings rechargeables : les utilisateurs pourront ainsi conserver leur flacon et leurs pierres, et simplement le recharger avec les huiles. Cela permettrait non seulement de prolonger la vie des pierres, mais aussi de réduire l’impact environnemental.En attendant, j’encourage mes clientes et clients à donner une seconde vie aux pierres, et surtout à ne pas les jeter ! Les plus créatifs peuvent les intégrer dans des bijoux ou des objets décoratifs. Et, pour une utilisation plus simple, on peut tout à fait placer les pierres dans un petit bol ou à un endroit stratégique : par exemple, l’améthyste sur la table de nuit, pour profiter de son effet apaisant avant le sommeil. J’ai encore beaucoup d’idées et de projets pour Rêvolistic, mais cela demande des ressources. Je suis convaincue que chaque étape viendra en son temps, et que l’expérience autour de mes produits continuera de grandir avec la marque.
Informations utiles :
Claudia Rodrigues, fondatrice : +41 78 679 86 77
Site internet : https://revolistic-cosmetics.ch/
Instagram : revolistic.cosmetics
Facebook : Rêvolistic Cosmetics
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