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Sandrine Destombes et son thriller Les Disparus de la Durance

Bonjour Sandrine comment allez-vous ?  

Toujours bien à cette période de l’année. Le printemps est une renaissance.  

 

Parlez-nous de votre thriller, comment est-il né ?  

Comme souvent, d’un fait divers que je l’ai lu dans la presse. Il était question d’un phénomène qui se déroule depuis plusieurs années dans la mer des Salish, au nord de l’océan Pacifique. Des pieds qui flottent à la dérive dans leurs baskets… 

 

Dans cet ouvrage, les personnages sont fictifs ou réalistes ?  

Ils sont tous fictifs mais évoluent dans des institutions bien réelles.  

 

Quels souvenirs gardez-vous du tout premier livre que vous avez écrit ?  

Une certaine tendresse, forcément. J’en garde également un plaisir plus simple dans sa construction. Je ne pensais pas que qui ce soit, en dehors des membres de ma famille, le lirait, je n’avais donc aucune pression.   

 

Un livre à 4 mains ça se tente ou pas ? Si oui avec qui ?  

Je ne pense pas que cet exercice soit pour moi ou alors, ce serait un cauchemar pour mon partenaire. J’écris au fil de l’eau et je ne veux surtout pas savoir où je vais. Pas de plan, encore moins de fin.  

 

Avec tous les livres que vous avez écrit lequel est le plus abouti ?  

Celui que je n’ai pas encore écrit… 

 

Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné l’envie d’écrire ?  

Difficile à dire. La quarantaine, l’envie d’un peu de changement dans mon quotidien, un nouveau souffle… Apprendre aussi dans un nouveau domaine.  

 

Qu’est-ce qui vous inspire pour l’écriture d’un thriller ?  

Absolument tout ! Les gens qui m’entourent, une conversation entendue à une table voisine, la démarche d’un homme ou d’une femme dans la rue. Mais aussi la presse, les faits divers, les jugements rendus, les faits de société. Bref, tout.  

 

Vos 3 auteurs préférés … 

J’évolue constamment dans mes goûts et cette liste évolue avec moi. Il y a une vingtaine d’années, je vous aurais dit James Ellroy, Henning Mankell et Dennis Lehane. Aujourd’hui, je pourrais dire Antonio Manzini, Tonino Benacquista et Henri Loevenbruck. Mais peut-être que demain, j’aurai d’autres noms à vous proposer.  

 

Le dernier livre que vous avez lu c’était de qui ?  

J’ai enchaîné quatre livres de mes consœurs du collectif Les Louves du Polar. Céline Denjean, Chrystel Duchamp, Max Monnehaye et Marlène Charine. J’ai pris un plaisir énorme à les lire. Elles ont chacune un style bien différent mais je vous les recommande toutes vivement ! 

 

La recette du bonheur se trouve ici ou ailleurs ?  

Ici, bien sûr. Et si elle n’est pas ici, inutile de la chercher ailleurs.  

 

Sandrine, je vous laisse le mot de la fin  

Un grand merci pour cet entretien et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire Les disparus de la Durance que j’en ai pris à l’écrire. .  

 

 Merci Sandrine et belle continuation littéraire  

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